Covid-19 : des nouvelles de nos actions humanitaires auprès des plus défavorisés dans le monde

Voilà maintenant plusieurs mois que l’épidémie de Covid-19 s’est propagée à travers le monde, causant la mort de près d’un million de personnes et plongeant des millions de familles dans la précarité à cause des mesures de confinement. Au sein de nos pays d’intervention, nos partenaires ont mis en place des actions spécifiques pour venir en aide aux plus touchés par la crise sanitaire : prise en charge globale (hébergement, alimentation, scolarité) des enfants abandonnés ou orphelins, soutien alimentaire aux familles défavorisées, distribution de kits d’hygiène, sensibilisation aux gestes barrières…

Correspondre avec son filleul durant la crise sanitaire 

Pour chaque parrain ou marraine d’un enfant à l’international, les échanges de lettre sont un moment particulier afin de mieux comprendre le quotidien et le vécu de son filleul. Suite aux mesures de confinement prises dans la plupart de nos pays d’intervention, l’acheminement des courriers est malheureusement devenu très aléatoire et incertain. Au Pérou et à Madagascar, les liaisons postales sont pour le moment totalement interrompues.

Nos équipes s’efforcent de trouver des solutions, en fonction de l’accès de nos partenaires à des outils numériques, afin de faire parvenir des nouvelles des enfants le plus rapidement possible à leur parrain et marraine. 

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Epidémie de Covid-19 : la situation et nos actions humanitaires en Asie

Inde   

Aide humanitaire d'urgence aux familles défavoriséesLa situation en Inde est particulièrement préoccupante. Le pays est désormais le deuxième pays le plus infecté au monde, avec près de 5 millions de cas. Depuis le mois de juin, les autorités lèvent progressivement les mesures liées au confinement national, maintenues dans les zones les plus affectées. Quelques mesures sont toujours en cours sur l’ensemble du territoire Indien : couvre-feu entre 21h00 et 5h00, liaisons aériennes commerciales suspendues, les rassemblements sont toujours interdits et les écoles restent fermées. Des cours en ligne sont dispensés aux élèves depuis le début de l’épidémie, cependant nombre d’enfants défavorisés n’ont pas accès au numérique et se retrouvent totalement dépourvus pour continuer leur scolarité.  Les différentes mesures de confinement mises en œuvre dans le pays rendent encore les communications postales particulièrement difficiles. 

Dans l’ensemble du pays, le confinement a eu des effets dévastateurs sur les revenus des familles vivant avec un salaire journalier. Elles sont nombreuses à demander une aide alimentaire d’urgence et les équipes de nos partenaires sont mobilisés au quotidien pour leur permettre de survivre. Dans l'État du Tamil Nadu, ce sont plus d'une centaine de familles de Tranquebar qui ont pu accéder à leurs besoins vitaux grâce aux distributions de notre partenaire local. Dans la ville de Pondichery, les équipes locales ont apporté un soutien d’urgence aux familles défavorisées en leur distribuant des denrées de première nécessite : riz, lentilles, huile, épices, biscuits, produits d’hygiène, masques… Nos partenaires locaux restent en contact avec les enfants parrainés et leur famille, notamment en vue des inscriptions des élèves au niveau supérieur. Grâce aux dons de parrainage, les équipes sur place financent les frais de scolarité des élèves ainsi que le matériel scolaire. 

À Pune, dans l’Etat du Maharashtra, les équipes locales sillonnent également les bidonvilles - pourtant en zone "rouge" -  pour apporter des colis de nourriture, réconforter les populations et leur apporter conseil dans leurs démarches. Les équipes locales soutiennent également les familles les plus démunies grâce à des distributions de produits d’hygiène et de denrées alimentaires, particulièrement indispensables à leur survie. 

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Liban  

Au Liban, l’épidémie de coronavirus repart à la hausse alors que le pays se relève à peine d’une double explosion meurtrière survenu en août dernier à Beyrouth. Pour éviter une recrudescence du virus en cette période de crise, des mesures sont toujours en place dans le pays : couvre-feu, port du masque obligatoire dans l’espace public, fermeture des aires de jeux et des parcs d’attraction… 

Les établissements scolaires sont fermés dans l’ensemble du pays jusqu’à fin septembre. Les dons de parrainage sont particulièrement indispensables après la catastrophe qui a touché la capitale du pays. Les besoins sont immenses pour apporter une aide d’urgence aux nombreuses familles et enfants impactés, particulièrement soutenus par notre partenaire à Beyrouth, dont les locaux ont été totalement détruits par l’explosion.

Les enfants parrainés et accompagnés par notre autre partenaire, situé dans la montagne libanaise, ont tous suivi des cours à distance depuis le mois d’avril. Afin d’assurer une continuité pédagogique de qualité, les équipes sur place réfléchissent à une charte concernant l’enseignement à distance afin de garantir une scolarité optimale aux élèves.

Vietnam

Le Vietnam fait partie des pays les moins impactés par la vague épidémique du coronavirus. Suite à la découverte de cas positifs au Covid-19 dans les provinces de Da Nang et Quanq Ngai, les autorités ont pris des mesures sanitaires locales : port du masque obligatoire, contrôle des températures, réunion de plus de deux personne interdite, confinement ciblé dans certains hôpitaux.  

Les établissements scolaires ont pu accueillir de nouveaux l’ensemble des élèves du pays le 11 mai dernier. Les équipes de notre partenaire local sensibilisent aux gestes barrières les familles et enfants parrainés, qui ont tous repris le chemin de l’école et qui bénéficient de nouveau de la cantine scolaire, véritable soutien alimentaire aux familles démunies.

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Bangladesh 

Au Bangladesh, le confinement a pris fin le 30 mai dernier mais les établissements scolaires restent fermés jusqu’à nouvel ordre. Les enfants orphelins ou abandonnés restent pris en charge au sein des Maisons d’enfants de notre partenaire local.  

Les enfants défavorisés accueillis bénéficient de repas quotidiens, d’un hébergement ainsi que d’un soutien scolaire afin de compenser la fermeture des écoles et de continuer leur apprentissage. D’autres enfants parrainés sont retournés auprès de leur famille suite à la fermeture des écoles. Les équipes de notre partenaire sont aussi mobilisés pour aider ces familles vulnérables grâce à des distributions alimentaires.

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Epidémie de Covid-19 : la situation et nos actions humanitaires en Afrique

Madagascar  

À Madagascar, les mesures de limitation des déplacements et des activités commencent à s’assouplir.  Cependant, certaines restrictions liées au contexte sanitaire sont mises en œuvre pour éviter la propagation du virus : suspension des lignes aériennes, port du masque obligatoire dans l’espace public, prolongation du couvre-feu national…Les différentes mesures de confinement impactent sévèrement les services postaux du pays.Toutes les communications postales avec Madagascar sont pour le moment interrompues.  

À Antananarivo, les enfants parrainés et accueillis dans les foyers d’hébergement de notre partenaire local continuent d’être pris en charge (besoins vitaux, soutien scolaire…). Des mesures ont été prises pour garder les enfants en sécurité et les sensibiliser aux gestes barrières. Afin de limiter la circulation du coronavirus, il est pour le moment interdit à la population de sortir de la province d’Antananarivo.  À Ilena, les enfants et les villageois sont encore confinés. Les équipes sur place tentent au quotidien de sensibiliser les habitants, peu habitués à ne pas sortir en ville. D’autres équipes locales ont également distribué des denrées alimentaires aux familles accompagnées par l’association, à l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance du pays, le 26 juin dernier.  

Dans tout le pays, les écoles rouvrent progressivement, majoritairement avec des cours à distance. La rentrée scolaire en présentiel est prévue le 6 octobre prochain.

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Bénin 

Au Bénin, de nombreuses mesures sont encore en place afin de lutter contre la propagation de la Covid-19 : port obligatoire du masque en tous lieux, respect des gestes barrières, interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes, suspension des évènement et manifestations, mise en quarantaine de toute personne suspecte, levée progressive du cordon sanitaire pour les villes les plus exposées… 

La rentrée scolaire est prévue pour le 28 septembre prochain. En amont de la reprise scolaire, une campagne de dépistage massive est mise en œuvre auprès des enseignants. Le port du masque sera désormais obligatoire au sein des établissements scolaires. 

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Burkina Faso

Au Burkina Faso, les règles se sont assouplies afin de permettre la reprise des activités dans le pays. Le grand marché de Ouagadougou, dont de nombreuses familles tiraient leurs revenus, a rouvert le 20 avril dernier. Le port du masque reste obligatoire sur toute l’étendue du territoire depuis le 27 avril.  

Après plusieurs mois de fermeture, les établissements scolaires ont ouvert leurs portes le 1er juin pour plus de 800 000 élèves en classes d’examens. Des masques et des produits d’hygiène ont été distribués aux écoles concernés par le Gouvernement. La rentrée scolaire est prévue pour le 1er octobre pour l’ensemble des élèves du pays. 

Nos partenaires sur le terrain apportent depuis le début de l’épidémie un soutien alimentaire aux familles et enfants démunis. Les équipes sensibilisent les enfants et les parents aux gestes barrières et distribuent également des masques, devenus obligatoires, et du gel hydro alcoolique aux plus défavorisés. Notre partenaire local a également financé l’achat de matériel d’hygiène pour l’école de Banfora, où les élèves parrainés de CM2 ont repris l’école en juin.

Parrainer un enfant défavorisé au Burkina Faso 

Mali      

Une juxtaposition de crises (sanitaire, sécuritaire, économique, institutionnelle) et des mois de contestation de la politique gouvernementale ont conduit à un coup d’état militaire le 18 août dernier au Mali. La junte malienne s’est récemment engagée à rétablir un pouvoir civil dans les prochains dix-huit mois.  

Pour lutter contre la propagation du virus, le port du masque reste obligatoire dans les espaces publics. Les autres mesures ont été assouplies et l’ensemble des élèves du pays ont désormais repris les cours. L’année scolaire en cours prendra fin en novembre 2020 et la suivante reprendra début décembre. Face à ces nombreuses crises, la population au Nord du Mali est en proie à une insécurité alimentaire grandissante. Nos partenaires sur le terrain apportent une aide alimentaire d’urgence aux familles et enfants vulnérables. 

Parrainer un enfant défavorisé au Mali 

Sénégal  

Au Sénégal, l’état d’urgence et le couvre-feu sont levés depuis le 30 juin dernier. Le respect des mesures barrières et le port du masque sont obligatoires dans tous les espaces publics, les lieux de travail, les transports et les commerces. Les frontières terrestres et maritimes restent fermées jusqu’à nouvel ordre. 

Près d’un demi-million d’élèves (CM2, 3e, Terminale) ont repris les cours le 25 juin dernier au Sénégal. La rentrée scolaire aura lieu le 28 septembre 2020 pour l’ensemble des niveaux scolaires.  Le port du masque étant désormais obligatoire au sein des établissements scolaires, les équipes de notre partenaire sur place ont distribué des masques aux élèves ayant déjà repris les cours. Elles sensibilisent également les enfants aux mesures barrières au sein des écoles.  

Parrainer un enfant défavorisé au Sénégal

Tanzanie  

En Tanzanie, dans un contexte d’élections présidentielles, le Gouvernement a cessé de communiquer sur les chiffres liés au coronavirus depuis fin avril. Selon le Ministère Français des Affaires Etrangères, l’épidémie est toujours active dans le pays et les capacités sanitaires locales restent limitées.  

Les établissements scolaires n’ont rouvert que partiellement pour les élèves en dernière année d’enseignement secondaire et pour les étudiants. Le calendrier scolaire est interrompu depuis plus de deux mois afin de limiter les risques de propagation du virus dans le pays. Les enfants parrainés au sein de notre programme humanitaire sont en bonne santé et le suivi médico-social des enfants et des familles vulnérables continue. 

Parrainer un enfant défavorisé en Tanzanie 

Maroc 

Au Maroc, le déconfinement est mis en place depuis le 24 juin avec un assouplissement de plusieurs mesures : réouverture des bars et restaurants, mise en place d’une application pour identifier les chaînes de contamination, réouverture des établissements scolaires à partir de septembre. Cependant, l’état d’urgence est toujours en vigueur jusqu’au 10 octobre. Dans ce contexte, les frontières du pays restent fermées, les habitants sont tenus de respecter la distanciation sociale ainsi que le port du masque, et certaines villes (Casablanca, Marrakech) ont été reconfinées et leurs écoles fermées.  

Les enfants démunis et accueillis au sein des structures d’hébergement de notre partenaire à Casablanca bénéficient d’une prise en charge globale depuis le début de l’épidemie : besoins vitaux, hygiène, éducation et soutien scolaire, sensibilisation sur la Covid-19

Les équipes locales apportent également un soutien d’urgence (kit d’hygiène, alimentaire, santé) aux enfants des rues et aux familles isolées et dans ressources depuis le confinement. Des formations sont également dispensées aux parents et aux enfants parrainés concernant le respect des gestes barrières pour éviter la propagation du coronavirus. Les enfants parrainés par notre partenaire l’Amesip n’ont quant à eux pas encore repris les cours en présentiel et étudient toujours grâce à un programme scolaire à distance.  

Epidémie de Covid-19 : la situation et nos actions humanitaires en Amérique Latine

Pérou 

Au Pérou, qui compte plus de 30 000 décès à cause du coronavirus, la situation est catastrophique. Le gouvernement péruvien a prolongé l’état d’urgence jusqu’au 30 septembre inclus et le confinement reste obligatoire dans de nombreuses régions et provinces du pays, tels que dans la Sierra à Cajamarca et dans es bidonvilles de Lima, où nous agissons grâce au parrainage international et à nos projets de développement. 

Les établissements scolaires sont toujours fermés et ne devraient pas rouvrir leurs portes avant 2021. Pour assurer une continuité pédagogique, le gouvernement met en place depuis avril dernier des programmes scolaires à distance, diffusés à la radio et à la télévision. À cause des mesures de confinement, les services postaux du pays sont à l’arrêt et il n’est pour le moment pas possible d’envoyer des courriers au Pérou ou de recevoir les lettres des enfants parrainés. Nos partenaires sur le terrain font tout leur possible pour faire parvenir aux parrains et marraines les lettres de leur filleul par email.  Afin de venir en aide aux familles les plus touchées par la crise et les mesures de confinement, les équipes de nos partenaires sur place leur ont apporté une aide alimentaire

Parrainer un enfant défavorisé au Pérou

Epidémie de Covid-19 : la situation et nos actions humanitaires en Europe de l'Est

Roumanie 

En Roumanie, l’état d’alerte a été prolongé le 16 août dernier pour au moins un mois supplémentaire mais les mesures se sont assouplies : réouverture des espaces culturels, des commerces, des cafés, restaurants, dans le respect des mesures barrières. Le port du masque est obligatoire dans tous les lieux clos et dans certains lieux ouverts et les regroupements restent limités. Malgré ses restrictions, la Roumanie occupe la première place dans l’Union Européenne concernant le taux de mortalité du coronavirus ainsi que le taux de nouveaux cas détectés.
  
Les établissements scolaires, fermés depuis mars dernier, ont pu rouvrir leurs portes le 14 septembre dernier. Une rentrée scolaire qui se déroule désormais en présentiel ou à distance en fonction du nombre de cas pour 1000 habitants. Dans l’ensemble des écoles, le port du masque est obligatoire pour tous dès l’âge de 5 ans. 

Nos partenaires locaux travaillent en étroite collaboration avec les écoles des enfants parrainés afin de garantir l’enseignement à distance des élèves. La Maison d’enfants de Barati continue de prendre en charge de nombreux enfants isolés et met en place diverses activités pour occuper les plus jeunes d’entre eux. 

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