Travail infantile : des résultats concrets grâce à votre soutien !

En décembre dernier, nous avions fait appel à votre générosité pour nous aider à lutter contre le travail et l’exploitation infantile, qui touche encore plus de 150 millions d’enfants dans le monde.

150 millions d'enfants exploités dans le monde

enfant exploitéUne situation particulièrement alarmante que nous avions souhaité partager avec vous à travers une page dédiée, où vous pouviez retrouver des témoignages ainsi que nos actions concrètes en faveur des enfants exploités. Plusieurs mois après notre appel, nous tenions à vous partager les actions mises en place grâce à votre soutien !

En Inde, une lutte au quotidien contre le travail des enfants

Avec plus de 12 millions d’enfants forcés à travailler, l’Inde est le pays où le plus d’enfants sont exploités dans le monde. Notre partenaire local, la Congrégation des Sœurs de St. Joseph de Cluny, présent dans les districts de Darjeeling et de Kalimpong, lutte au quotidien pour permettre à ces enfants exploités de retourner à l’école. À Kalimpong notamment, où des centaines d’enfants travaillent au sein d’hôtels, de garages, d’échoppes de thé, ou encore de boulangerie, nous menons des opérations pour libérer les enfants et les réinsérer dans le système éducatif : 
  • Avec l’appui de la police et de la communauté, nous menons des opérations de sauvetage au sein des 23 quartiers de la ville afin d’identifier les enfants victimes d’exploitation. Grâce à ses actions « coup de poing » et à votre soutien, 15 quartiers ont été déclarés « Libre de travail infantile ».
  • L’enfant secouru est ensuite envoyé dans sa famille, si elle est en mesure de prendre soin de lui. Dans le cas contraire, les enfants sont accueillis au sein du centre de réinsertion, créé en 2006 par notre partenaire et qui prend en charge près de 130 enfants, âgés de 6 à 18 ans.
  • En tant que pensionnaire du centre de réinsertion, tous les enfants sont scolarisés au sein des écoles locales ou inscrit à une formation professionnelle, en fonction de leur âge.
  • Les enfants retirés du monde du travail sont vulnérables et psychologiquement fragiles. Souvent victimes de maltraitance, d’abus et d’agressions depuis leur plus jeune âge, ils bénéficient d’un soutien moral et psychologique spécifique au sein du centre de réinsertion. 

À Madagascar, priorité à la scolarisation et à la formation professionnelle 

À Madagascar, un quart des enfants sont obligés de travailler, en majorité au sein d’entreprises familiales. Certains de ces enfants vivent dans la rue et sont obligés de mendier, de vendre des déchets ou même de se prostituer pour se nourrir. Grâce à votre soutien, nos équipes locales secourent chaque année près de 1200 enfants victimes d’exploitation
  • Nos équipes se rendent dans les rues où les petits Malgaches sont exploités et leur proposent un lieu d’hébergement où ils seront nourris et soignés. 
  • Les enfants sont ensuite réinsérés au sein de leur communauté, si la situation le permet. Dans le cas contraire, l’enfant est orienté vers l’un des villages construit par notre partenaire local. 
  • Une mise à niveau scolaire est ensuite effectuée par les institutrices de l’association. Les enfants sont ensuite insérés dans le système scolaire classique. 
  • Les enfants pris en charge bénéficient ensuite d’une formation professionnelle et d’une aide à la recherche d’emploi, les préparant ainsi au mieux à l’entrée dans la vie active.
« Recueillie par les équipes de l'association dans les rues de Fianarantsoa, je récupérais du plastique et du métal dans les décharges, que je revendais pour pouvoir me nourrir. Hébergée et scolarisée par l’association, j’ai pu poursuivre mes études grâce à une formation de deux ans au métier d’instituteur. Aujourd’hui diplômée, j’enseigne dans un établissement public du pays pour mener à mon tour les enfants vers l’autonomie. » Aina, 25 ans, ancienne enfant exploitée à Madagascar.
Vous aussi, vous souhaitez vous mobiliser pour mettre un terme au travail des enfants ? Parrainez un enfant et permettez lui d'être pris en charge par nos associations locales, qui le réinsereront dans le système scolaire et lui rendront sa vie d'enfant.
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