France Parrainages recherche des familles pour accueillir des jeunes migrants - France 3 Île-de-France

France 3 Île-de-France diffusait lundi 19 mars dans le 19/20 le témoignage de Caroline, future famille solidaire, qui accueillera bénévolement en avril prochain une jeune migrante à son domicile. Avec sa fille unique, elles racontent leur état d’esprit sur cet accueil solidaire.
©France Télévision

Partager la culture française avec un jeune migrant isolé

Caroline se confie tout d’abord aux équipes de France 3 Île-de-France, notamment sur son futur rôle en tant que famille bénévole : « France Parrainages m’a bien dit qu’ils choisissaient des personnes en processus de professionnalisation, qui ont envie de s’engager dans la société française et qui veulent rester en France.  Si je peux apporter mon savoir, ma culture, mon expérience républicaine, je me dis que ça peut être une très belle expérience ».

L’arrivée d’une jeune migrante à son domicile impactera également la vie de Marie, la fille unique de Caroline, âgée de 14 ans : « Ça peut faire comme si je vivais avec une sœur, je suis fille unique, donc ça va m’apprendre à partager ma mère, à vivre avec quelqu’un de mon âge tout le temps, de partager les choses… »

Une vingtaine de familles bénévoles pour héberger des migrants

« France Parrainages recherche actuellement une vingtaine de familles bénévoles en Île-de-France pour des jeunes mineurs isolés, âges de 14 à 17 ans. L’association valide et épaule ces familles tout au long du parcours d’intégration, car il ne suffit pas d’une chambre et de bonne volonté pour s’engager dans cet accueil ». C’est le message que souhaite faire passer France Parrainages à travers ce reportage sur France 3 Île-de-France. Pour bien comprendre les enjeux derrière l’accueil solidaire d’un jeune migrant, le journal télévisé a interrogé Maxime Dejeudje, référent parrainage au sein de l’association et en charge du programme « Famille Solidaire » : « On ne demande pas d’avoir un cadre de vie 4 étoiles ou 5 étoiles mais un cadre de vie décent où le jeune peut avoir son intimité, et qu’il soit considéré comme l’un des notre parce qu’on lui ouvre notre porte, notre réseau, notre famille, il fait partie de la famille à ce moment-là. Il faut être prêt à lui donner une place. »