Accompagner les parrains et marraines en France grâce aux groupes de parole : "Ces temps d’échange nous ont vraiment aidés !"
Les groupes de parole : épauler et conseiller les parrains/marraines dans la relation avec leur filleul(e)
Clara, marraine d'Achille : "C'est vrai qu'il y a des soirées parrain, on a pu en faire quelques-unes. Ce sont des moments assez intéressants, que ce soit avec juste des parrains et marraines, pour discuter entre nous, ou même avec une psychologue qui est là pour donner des conseils ou échanger sur certaines thématiques. Même la dernière fois, par exemple, entre quelques parrains marraines, on est restés à discuter devant l'association. Finalement, on a fini par aller boire un verre ensemble.
Maël, parrain d'Achille : "Et après, on a même mangé ensemble, au final, oui, c'était super ! Les temps avec la psychologue m'ont beaucoup aidé, parce que comme je n'ai pas d'enfants, au début du parrainage je ne savais pas forcément comment faire. On a eu des sortes de formations à la communication non violente notamment, et ça aide beaucoup."
Echanger sur son expérience avec d'autres parrains et marraines, avec l'aide d'un psychologue
Sabine Kieffer, Coordinatrice de France Parrainages Moselle : "Ils se retrouvent dans d'autres temps collectifs organisés avec la psychologue. Souvent, ce sont des soirées assez chouettes, parce que les gens se retrouvent et profitent des expériences des uns et des autres. Il y en a qui viennent aux soirées parrain avant même d'avoir commencé le parrainage. Ça leur permet vraiment d'être un peu dans le bain et de savoir à quoi s'attendre. Notre idée, ce n'est pas de former les parrains marraines, mais de leur apporter un peu d'outils pour accompagner au mieux les jeunes qu'ils ont en parrainage."
Maël et Clara, parrain et marraine d'Achille : "Oui, c'est important d'avoir les équipes pour nous épauler, pour nous donner des conseils. Si on a des difficultés, on peut aussi les appeler. Même le bilan, qui est tous les trimestres, permet de poser des questions et d'avoir quelqu'un de neutre par rapport à notre filleul. Même pour les relations avec la mère, c'est utile d'avoir quelqu'un d'extérieur qui fait un peu le relais. On se sent épaulés, c'est important."